La semaine dernière, c’était l’anniversaire d’Anita ; vu les semaines bien chargées –et les week-ends également d’ailleurs-, j’ai posé simplement quelques croix sur deux bouts de toile puis monté l’une en petit pique-épingles (à peine 5 cm de haut) et l’autre en petite boîte selon une méthode de Jad Sampler.

Le résultat me plaît et à Anita aussi : tant mieux !

Belle semaine !

Mécontente du rendu de mon manteau de robe pour mon mannequin d’atelier, j’ai décidé de défaire, délicatement pour ne pas abîmer la soie, et recommencer l’application d’un ruban tout autour du bas de manteau en arrondissant le bas sur le devant pour une mise en valeur du ruban.

De même, la première installation des engageantes n’était pas à mon goût : j’ai recommencé !

Désormais, la dentelle est bien mieux mise en valeur et j’ai cousu d’un joli nœud agrémenté d’une perle au centre pour finir l’ensemble. Pour « forcer » la mise en place du ruban, j’ai épinglé et avec un petit jet de vapeur, je pense que l’ensemble devrait désormais rester en place.

Vu mon indécision sur les finitions, je crois que je vais attendre d’être certaine de mes choix pour poursuivre le bas de  jupe et le devant du corsage indispensable pour masquer les crochets.

En attendant, le mannequin est installé sur la table d’atelier de manière  faire venir l’inspiration, mais je ne reste pas les bras croisés pour autant… plusieurs petites choses sont terminées que je vous présenterai bientôt et je vais commencer le nouvel atelier baroque proposé par Jad : un casaquin. Comment, vous ne savez pas de quoi il s’agit ? Attendez un peu et vous le saurez.

A très bientôt !

Les élégantes étaient tellement coquettes au XVIIIème que pour terminer mon mannequin d'atelier baroque... j'avance très lentement dans les finitions.

Tout d'abord, j'ai monté entièrement à la main le manteau de robe qui vient se poser sur la jupe

Tous ces petits plis sont assez long à mettre en place, sans compter qu'il faut scrupuleusement respecter la taille au millimètre près, sous peine de ne pas pouvoir l'intérer ensuite dans l'ouverture prévue pour dans le corsage .

Avez-vous remarqué la doublure que j'ai utilisée pour le haut ? C'est la chemise de nuit chinée il y a 3 semaines, elle va parfaitement !

Une journée passée sur mes petits plis et mon corsage "hand made", puis montage des manches (à l'envers bien sûr ; c'est toujours comme cela, j'ai beau lire les consignes, m'appliquer, je monte systématiquement à l'envers une première fois pour comprendre où et comment placer la manche...)

La pose des agrafes sur le devant a nécessité un doigté agile pour réussir à fixer ces toutes petites pièces sur un ruban de sergé qui est ensuite glissé à l'intérieur de la couture du devant. J'étais très contente de mon montage, discret et tout et tout.. mais, voilà après installation sur le mannequin, je ne suis pas vraiment satisfaite car du fait de la tension, les agrafes ressortent un peu trop à mon goût. Soit le tissu va se placer un peu mieux, soit je verrai à mettre un petit ruban ou galon pour atténer cet effet.

D'ailleurs, en parlant galon... j'en ai trouvé un dont la couleur allait à merveille avec la soie, pas d'hésitation, le voilà cousu au bas du manteau. Pour la jupe, j'attends encore l'inspiration.

J'ai également choisi une dentelle que j'ai découpée pour faire les "engageantes" -ce sont les bas des manches-. Elles ne sont pas encore fixées car j'ai un doute à cause de leur couleur un peu trop "crème"... mais il faut parfois laisser de côté et revenir plus tard.

C'est ce que je fais en posant sur le coin de la table de l'atelier mon mannequin pour quelques jours... le temps de laisser décanter... et de finir un ou deux en-cours qui attendent.

Bon lundi à celles qui ont la chance de faire le pont !

Voici mes petites trouvailles d’hier. Il manque un magnifique drap dont le parement est entièrement brodé et bordé de jours car il est au trempage pour quelques jours afin de lui rendre son luxe d’antan (il a traîné dans le fond du camion du broc’ qui me l’a vendu et était tout sale !)

La plus belle trouvaille est sans doute ce morceau de dentelle noire (dentelle de Calais, mais je n’en suis pas certaine) de 30 cm de haut qui, après vérification, mesure 5 m ; je ne suis toujours pas revenue du prix demandée par la dame qui s’en séparait : 5 euros… quand on sait le travail que cela représente et le prix habituellement pratiqué pour ces dentelles…

Ensuite, cette boite à couture dont le revêtement de velours bleu est défraîchi, mais l’intérieur, bien que sale, est en assez bon état et la plupart des accessoires sont présents. Elle va subir un bon nettoyage ainsi qu’une opération collage pour retrouver un aspect présentable et opérationnel.

Au-dessous des objets, se trouve une petite chemise de nuit datant de 1920 dont le motif m’a séduit. Je n’ai pas prévu de l’utiliser en l’état, mais plutôt de couper hardiment dans l’étoffe pour une jolie réalisation.

Enfin, une grosse boîte à couture garnie. Elle n’est pas spécialement jolie, tout en plastique du style "boîte à outils", mais elle sera parfaite pour l’atelier portatif que je dois organiser d’ici le mois de juillet afin d’installer mon atelier de couture sur le lieu d’un grand rassemblement dont je vous parlerai plus tard et qui va nécessiter une cinquantaine de costumes pour 4 spectacles… mais ce sera pour une autre fois…

A l’intérieur (j’ai photographié uniquement le plateau du dessus), beaucoup de matériel de couture : bobines de fil, élastiques de toutes tailles, fermetures éclair, velcro et autres. Sur le plateau du dessus, vous pouvez apercevoir différentes choses, dont cette cousette en bakélite avec un motif de cygne sur le dessus ainsi qu’un morceau de collier sans doute qui se transformera prochainement en boucle de cape pour l’un des costumes médiévaux à réaliser pour cet été. Puis, cette boucle de ceinture originale en forme de nœud ; il est rare de trouver les 2 côtés de ce genre d’objet.

Comme vous pouvez l’imaginer, je suis donc ravie de ma chasse aux trouvailles !

Eh oui, une petite trouvaille, de plus en plus rare sur les brocantes désormais : un abécédaire !

Celui d’une petite Léonie âgée de 7 ans en 1926 mais, elle semble ne pas avoir achevé son ouvrage car la partie basse est restée vierge sous les alphabets, alors qu’elle aurait dû accueillir quelques motifs. Qu’importe, c’est une belle trouvaille malgré tout. Elle vient rejoindre ceux trouvés l’été dernier (en dessous).

Ce dimanche est consacré à l’atelier baroque auquel j’ai succombé sur le site de la talentueuse Jad Sampler.

J’ai déjà réalisé le mannequin d’atelier qui mesure 50 cm de haut, soit 1/3 d’une taille réelle. Alors, avez-vous remarqué le pied de ce mannequin ? C’est le pied de lampe chiné la semaine dernière… voilà donc son usage !

Et j’avance en ce moment sur le corset entièrement boutissé à la main sur lequel il reste également à faire les œillets destinés au passage du lien qui lacera le corset au dos.

Ensuite, je devrai faire le panier double avant de me lancer dans la dernière partie du projet : la réalisation du jupon et de la robe à l’anglaise puisque c’est l’objet de ce projet.

Je n’ai pas encore choisi le tissu de ma robe, mais tout étant monté à la main (ou presque) dans ce projet, j’ai encore le temps de réfléchir à la question.

Bon dimanche à toutes !